DIRECTION DIOCÉSAINE DE L’ÉCOLE CATHOLIQUE
Bureau de la Directrice 2013-01/07Janvier 2013
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION DIOCÉSAINE, REPÈRES, AMÉNAGEMENTS ET AJUSTEMENTS
SECTION II / LA DYNAMIQUE INSTITUTIONNELLE :
Il importe que toute l’institution se trouve impliquée dans un processus de recherche et dans un certain nombre de projets à caractère stratégique. C’est l’objectif visé à travers les propositions présentées ci – dessous.
1 – CHANTIERS DE PROSPECTIVE ET D’INNOVATION EDUCATIVE :
v Philosophie :
« La plus grande difficulté de l’éducation, c’est de transformer les idées en expériences »
Georges SANTAYANA
Au regard des problèmes rencontrés dans le domaine de l’éducation, en Nouvelle – Calédonie comme ailleurs et du contexte sociologique et administratif dans lequel notre institution évolue, il est évident que l’un des aspects incontournables de la mission de l’Enseignement catholique est de démontrer que nous sommes en capacité de proposer des solutions, sinon originales, au moins plus adaptées aux publics que nous scolarisons. En d’autres termes nous avons l’obligation d’innover non pour innover mais pour mieux répondre aux attentes et besoins des élèves et de leur famille. C’est ainsi qu’on appellera innovation ce qui est inhabituel (absent dans les structures d’enseignement formelles), inventé et mis en œuvre pour les besoins spécifiques d’un public défini ou encore afin de s’adapter à une réalité propre à un milieu social et/ou culturel donné.
Par ailleurs, nous savons que l’innovation est le plus souvent le fruit d’un travail approfondi en réponse à des obstacles ou des difficultés à surmonter et qu’à tout le moins elle requiert toujours dans un second temps un travail rigoureux de théorisation de l’expérience. C’est tout particulièrement le cas dans le champ de l’éducation si l’on veut dépasser le simple stade d’expérience isolée et passer à l’élaboration de solutions exploitables dans des cadres organisés. Il en ressort que nous devons nous astreindre à un vrai travail de recherche si l’on veut être à la hauteur de cet aspect de notre mission.
Enfin, au regard des enjeux qui déterminent la place de notre institution dans le système éducatif local, nous devons nous montrer capables d’apporter au pays et à ses enfants la contribution d’une institution qui a toujours forgé sa part d’histoire dans le creuset du don de soi et de la générosité dans le service offert à la jeunesse.
Les thèmes et problématiques des chantiers résultent donc de préoccupations touchant à l’avenir de la jeunesse à travers les orientations du Projet éducatif diocésain ainsi qu’à la mise en œuvre de la politique institutionnelle telle que présentée en fin d’année 2012.
Organisation et fonctionnement des chantiers :
L’ensemble des chantiers sera supervisé par la directrice diocésaine et le secrétariat général. Chaque chantier est assumé par un groupe de travail composé d’acteurs de légitimité diverse (chefs d’établissements, responsables éducatifs, animateurs- formateurs, membres du conseil de direction). Des pilotes de projet, nommés par la directrice diocésaine, auront pour mission de piloter ces différents chantiers dans le cadre de séminaires, tout au long des années 2013 et 2014, suivant un calendrier précis comprenant des points d’étape lors des assemblées des personnels de direction. Les actions devront être mises en œuvre à partir de la rentrée 2015, après validation par l’institution.
Neuf chantiers d’innovation éducative (CAP 2015) seront mis en place (voir annexe 1) :
- « langues et cultures » : coordination de Mr P. ABEN
- « Co-éducation » : coordination de Mr V. ATTAWA
- « Repenser le collège » coordination de Mr F. DERUENNES.
- « La pastorale » coordination de Mr J. LAMY.
- « Vivre ensemble et citoyenneté » coordination de Mr D. QAEZE.
- « Insertion des jeunes » coordination de Mme M.N. COQUART.
- « Formation des chefs d’établissements » coordination de Mr P. GALAIS.
- « Culture d’accueil en internat » coordination de Mr H. TEUET.
- « Prospective formation post-BAC » coordination de Mr R.TELLIEZ.
2 – DISPOSITIF D’ACCUEIL ET D’ACCOMPAGNEMENT DES PUBLICS « DECROCHEURS » ET DES FAMILLES ( D.A.A.D.F) :
Finalités du dispositif :
La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité de l’institution. Pour ce faire, la prévention, la prise en charge et le suivi des élèves concernés par un risque de décrochage (pour certains déjà aux prises avec ces difficultés) ou en recherche de solutions d’insertion professionnelle avant leur sortie du système éducatif doit nous conduire à approfondir les pratiques existantes les plus efficaces et à en inventer de nouvelles.
Principe de fonctionnement :
Dans cet esprit et en continuité avec celui de la commission d’accompagnement à la scolarité (CAS), structure à laquelle il se substitue, un nouveau dispositif est proposé à partir de cette année 2013. Il conservera un caractère expérimental les deux premières années. Il consiste à identifier tous les jeunes sortant sans diplôme de nos établissements et de rechercher pour chacun une solution à travers un travail de partenariat avec les structures spécialisées dans le traitement de ces situations. De façon concrète, les chefs d’établissements auront pour tâche de signaler systématiquement au SEFIC tout élève exclu quel qu’en soit le motif. Le SEFIC, qui intégrera cette nouvelle mission, prendra alors le relais par le biais du D.A.A.D.F. Celui ci sera composé :
- d’un pilote : Mr J. LAMY
- du référent orientation : Mr G. FOHRINGER
- d’un directeur du 1er degré : Mr M. TALAMONA
- d’un directeur du second degré : Mr P. LUNG
- d’un responsable d’éducation : Mr M. MOILOU
- d’une psychologue : Mme L. BABOIS.
- du directeur adjoint de l’IFDEC : Mr J.C. BECKER.
Le principe initial de fonctionnement du dispositif consistera à recevoir les élèves concernés, de façon régulière et autant de fois que nécessaire, afin d’instaurer un dialogue avec eux ainsi qu’avec leur famille dans le but de leur faire des propositions. Celles – ci seront élaborées avec l’IFDEC, les autres établissements scolaires publics ou privé ainsi que des structures telles que la MIJ etc…
La logique du dispositif veut que son pilote participe autant que possible aux conseils de discipline susceptibles de se traduire par des évictions définitives.
Un bilan de cette expérience sera fait à la fin de l’année 2013 pour amélioration du dispositif.
3 – CONSEIL DE LA JEUNESSE DES ECOLES CATHOLIQUES ( C.J.E.C ) :
« Ne parlons plus du jeune mais laissons le parler de lui »
Discours de Karen CAZEAU – AP du 12/12/12
Toute l’attention portée aux jeunes dans le cadre de leur scolarité et pour les conduire à en tirer le meilleur parti risquerait d’être vouée à l’échec si les dimensions, émancipation, acceptation de soi, conquête d’autonomie, apprentissage de la responsabilité, esprit critique, intégration sociale, implication citoyenne, etc, n’étaient pas omniprésentes dans les processus éducatifs mis en œuvre. Cet aspect fondamental du « faire grandir » est sans doute le plus difficile à intégrer dans les pratiques et l’organisation du système scolaire. Le CLEC (Conseil des lycéens de l’Enseignement catholique) à une époque, avait été conçu avec cette assignation. Il s’était révélé trop lourd à inscrire dans la durée. Il ne faut pas désarmer et repenser un dispositif porteur de cet esprit. La proposition d’un conseil de la jeunesse des écoles catholiques (C.J.E.C) qui vous est faite à travers les quelques éléments de cadrage exposés ci-dessous reste à approfondir mais mérite, pour ce à quoi elle est destinée, qu’on y attache la plus grande importance.
Objectifs :
- Placer les jeunes sur le « devant de la scène » en reconnaissant leur besoins et leurs préoccupations.
- Associer les jeunes de l’Ecole catholique à la politique institutionnelle.
- Permettre aux jeunes de participer aux débats qui les concernent.
- Soutenir les jeunes dans l’exercice de leurs responsabilités de citoyen et les encourager à participer activement à la construction du pays.
Modalités de mise en œuvre :
- Mise en place d’un rassemblement annuel du CJEC.
- Mise en place d’un conseil restreint plus opérationnel.
Pilote accompagnateur :
- Jean Claude BECKER.
SECTION III / ANNEXES PROVISOIRES
1 – ANNEXE I / CADRAGE DES CHANTIERS EDUCATIFS. (lettres de mission des différents chantiers)
« On établit des chantiers pour y déposer et travailler le bois et la pierre d’un bâtiment en construction »
Littré
1) Chantier : Formation des chefs d’établissements :
Devenir chef d’établissement revient souvent à trouver son « chemin de Damas », c’est à dire à se convertir à la philosophie d’une fonction qu’on a bien souvent mal comprise et parfois même mésestimée sinon combattue. C’est une manière d’exprimer l’idée que le passage du statut d’enseignant à celui de chef d’établissement ne va pas de soi et suppose un « parcours » orienté par un accompagnement et une formation.
Par ailleurs, on ne peut imaginer qu’une formation théorique de type académique permette de fournir les compétences requises quel que soit le potentiel initial. A l’inverse on ne peut espérer que l’apprentissage « sur le tas » suffise. Au regard de ces limites, nous n’avons pas d’autre choix que d’imaginer des solutions originales et d’une grande variété. La finalité de ce chantier est de créer les conditions d’une réflexion solide et adaptée aux contextes que nous connaissons.
Pour avancer dans cette recherche, nous serons amenés à nous poser de nombreuses questions et à y répondre, entre autres :
- La formation doit- elle être préalable ou postérieure au recrutement ?
- Quelles méthodes de formations sont à privilégier et selon quelles logiques les articuler ?
- Quelles formes d’évaluations adopter ?
- Quel (s) « profil (s) » de chefs d’établissement recherchons-nous ?
2) Chantier : Insertion :
L’insertion sociale et professionnelle des jeunes constitue l’un des premiers défis à relever pour l’établissement d’une cohésion sociale censée se référer aux valeurs démocratiques, à celles de la République ainsi qu’aux principes de l’Evangile. Notre institution doit s’impliquer dans ce combat et davantage qu’elle n’a pu le faire jusqu’ici.
D’un point de vue de la méthode, et sans perdre de vue la spécificité des publics que nous connaissons, il conviendrait de dresser dans un premier temps un inventaire des politiques mises en œuvre à cet effet, tant dans le cadre éducatif que de celui de l’emploi, puis de dégager les facteurs qui paraissent en conditionner l’efficacité. Dans un second temps, nous nous efforcerions de définir des dispositifs susceptibles d’être mis en place dans nos structures et visant à améliorer la situation.
Afin d’éviter la dispersion, il serait préférable de concentrer nos efforts sur les publics de jeunes peu ou pas qualifiés.
3) Chantier : « Vivre ensemble » et « citoyenneté » :
L’ambition éducative doit être portée à un niveau assurant à chacun l’accession à une pleine et entière reconnaissance sociale. En retour chacun doit avoir reçu une éducation le rendant capable et soucieux de reconnaître l’autre dans sa singularité. Un tel enjeu conditionne la possibilité de vivre en harmonie avec les autres, au quotidien – c’est le « vivre ensemble » – et la possibilité d’une organisation sociale évoluant grâce à la participation libre et volontaire de chacun – c’est la « citoyenneté » –
Aujourd’hui, en Nouvelle – Calédonie nous savons ce à quoi renvoient spécifiquement les deux volets indissociables du diptyque, lui-même relié à l’inscription d’un « destin commun » dans l’eschatologie du devenir politique de la Nouvelle- Calédonie. Il nous appartient donc à travers ce chantier, en nous gardant de tout militantisme, d’engager une démarche d’analyse et de recherche afin d’inventorier tous les modes de fonctionnement scolaires à partir desquels pourraient être développés :
- le sens du partage et de l’engagement altruiste
- l’esprit de tolérance et le civisme
- la connaissance de l’autre dans toutes ses dimensions y compris et surtout à travers ses références identitaires.
Sans doute une telle recherche serait – elle plus fructueuse et assurée si elle passait par un questionnement préalable guidée par une compétence et permettant de mettre au jour les philosophies des concepts comme « destin commun », « vivre ensemble », « citoyenneté », « civisme », « respect », « tolérance », etc…
4) Chantier : « Langues et cultures » :
La problématique demeure complexe. En effet, malgré la politique volontariste affichée par l’institution scolaire depuis quelques années, les orientations officielles peinent à se concrétiser et semblent devoir se heurter à toute une série d’obstacles pas toujours complètement identifiée. Un double hiatus apparait entre les fondements théoriques privilégiés et les modalités de mise en œuvre préconisés d’une part et entre ces dernières et les moyens qu’il est prévu de consacrer à cette politique, d’autre part. Au surplus, au sujet de ces moyens nous ne savons pas vraiment si les enseignements privés peuvent en bénéficier et sous quelle forme.
Il ne faut pas pour autant baisser les bras. Il convient de définir un plan de travail à trois niveaux comprenant :
- La poursuite de ce que nous faisons en théorisant nos pratiques, ce qui suppose au préalable un travail de recension exhaustive de celles-ci.
- La mise en place, dans le respect des orientations officielles, de ce que nous sommes en mesure de mettre en place avec nos propres moyens.
- De se projeter dans des actions et des organisations innovantes et si ces projets requièrent des moyens supplémentaires les solliciter auprès de nos institutions de tutelle.
D’un point de vue méthodologique, et afin de ne pas trop étaler le travail dans la durée, l’atelier chargé de cette réflexion s’efforcera de conduire de front les trois types d’investigations.
5) Chantier : « Repenser le collège » :
Sans remettre en cause les programmes officiels, il s’agit d’imaginer un collège plus efficace. En effet, celui-ci apparaît depuis déjà longtemps le lieu de nombreuses inadaptations et faiblesses, sans doute les plus marquées du cursus de formation initiale. Bien des tentatives (officielles ou spontanées) ont été faites pour y pallier. Mais, il faut en convenir sans parvenir à un équilibre satisfaisant. Les enjeux sont pourtant cruciaux. Une réflexion vous est proposée visant à élaborer des dispositifs davantage susceptibles de promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne.
Plusieurs champs sont à explorer tels que : aménagement de l’espace et gestion du temps, organisation et esprit des apprentissages (articulation et transmission des curricula, place faite à l’interdisciplinarité) projet de l’élève, valorisation des relations, changement d’approche de l’évaluation, ouverture au monde, etc…
Ces champs ne doivent pas être cloisonnés, ils représentent des voies d’entrées, des curseurs en interdépendances. Si l’on ne tient pas compte des ces interdépendances, on aboutira uniquement à une juxtaposition d’actions et non à un projet global et cohérent pour « mieux vivre et réussir au collège. »
Il s’agit donc de réfléchir ensemble sur les pratiques dans nos différents établissements et de se projeter vers des expérimentations que l’on estimera porteuses d’un autre esprit pour le collège.
6) Chantier : « La pastorale » :
Le présent chantier a pour but de repréciser les enjeux de la pastorale dans notre institution.
Elle ne saurait être une activité facultative et périphérique dans nos établissements. On pourrait dire que si la mission que nous assigne le contrat d’association détermine dans nos écoles un fonctionnement, la mission pastorale leur donne une âme.
Le projet pastoral doit être au cœur de notre projet éducatif et donc de nos établissements. Le projet pastoral est une manière de se nourrir du souffle évangélique du projet éducatif.
La mission pastorale doit imprégner toutes les réalités de l’établissement catholique : les options pédagogiques, l’organisation de la vie scolaire, les modalités financières, les modes de management et de concertation, la solidarité entre les établissements… Il s’agit de mettre en actes la pastorale de parole.
Vous êtes invités à mutualiser ce qui se fait dans les établissements en matière de pastorale mais aussi à rechercher d’autres portes, d’autres entrées permettant à nos élèves, mais aussi à nous-mêmes de pouvoir la vivre de façon plus naturelle et épanouissante.
7) Chantier : « Culture d’accueil en internat » :
Près de 2500 élèves fréquentent les structures d’accueil de nos établissements, soit près d’un élève sur six. Cette proportion est nettement plus importante que celle que connaît l’enseignement public. Cette particularité nous confère une responsabilité éducative spécifique et nous offre une opportunité d’encadrement accrue vis-à-vis des élèves internes.
De fait, depuis toujours l’esprit qui a prévalu dans l’enseignement catholique a été de donner une grande importance à l’action éducative portant sur ces élèves privés du lien familial quotidien et confronté à un « vivre ensemble » incontournable avec leurs pairs. Cette tradition s’est vue largement rehaussée et légitimée depuis quelques temps avec l’accent remis, en France métropolitaine comme en Nouvelle –Calédonie, sur l’enjeu représenté par la possibilité d’un encadrement plus rapproché des élèves internes. C’est ce que s’efforce de traduire d’une certaine manière le concept « d’internat d’excellence » dont nous pouvons dire que nous avons été en quelque sorte un peu précurseur.
Nous ne nous sommes pas contentés de nous prévaloir de cette antériorité historique. Le travail, entre autres, réalisé par les responsables éducatifs, ces dernières années, et qui s’est concrétisé par la « Charte des éducateurs » exprime cette continuité dans la réflexion éducative appliquée aux élèves en internat et fournit matière à ce qu’il convient de parfaire et d’approfondir.
Ce travail d’approfondissement pourrait emprunter plusieurs voies – déjà explorées ou nouvelles – susceptibles de se compléter mutuellement :
- Réflexion sur les aménagements de structures et architecturales à privilégier pour améliorer le bien – être matériel des élèves concernés.
- Réflexion sur un référentiel de « métier d’éducateur ».
- Réflexion sur des principes conducteurs d’une « éducation pour la vie scolaire » concernant du reste autant les internes que les externes.
- Réflexion sur un renforcement de l’aide au travail afin de faire des internats d’excellence aussi des internats de la réussite.
8) Chantier : « Formation Post- bac » :
Dans un contexte caractérisé d’un côté par une baisse des effectifs de nos établissements que rend plus aigüe nos difficultés à nous implanter dans des zones de forts développement démographiques et d’un autre côté par un besoin en formations post-bac, la priorité en matière de prospective de développement de nos structures est toute tracée. Il s’agit de poursuivre le travail engagé pour ouvrir d’autres filières « post-bac », de type BTS notamment.
Jusqu’ici, ce travail a surtout, été conduit par les équipes pédagogiques sous l’impulsion des chefs d’établissements directement concernés. Sans vouloir rompre avec cette procédure qui demeure adaptée et incontournable, une réflexion prospective plus globale, à l’échelle de l’institution, pourrait permettre d’aller plus loin et favoriser une dynamique sans laquelle nous prenons le risque, à plus ou moins court terme, de devoir accepter une fonte sensible de nos effectifs et par voie de conséquence un affaiblissement de notre rôle dans le système scolaire de la Nouvelle – Calédonie.
Le travail présente des aspects techniques non négligeables, à la fois pour ce qui relève des enquêtes d’opportunité permettant d’évaluer l’adéquation avec le besoin économique et pour ce qui est de la faisabilité des formations à mettre en place dans tel ou tel établissement.
9) Chantier : « Coéducation » :
Nous devons réfléchir à une approche partenariale où il s’agit d’instiller de la cohérence entre tous les partenaires qui œuvrent auprès du même enfant.
Il existe des lieux institutionnels où des rencontres se mettent en place et où des collaborations se nouent. Il convient de le faire, mais au-delà, il appartient à l’école catholique d’explorer de nouveaux lieux, qui pourraient être des terrains d’échange et ou d’approfondissement commun et où chaque partenaire s’enrichirait du point de vue de l’autre.
Il faut que nous pensions la coéducation comme un processus à inventer et faire vivre au cas par cas et non un dogme par lequel les situations singulières et les personnes devront passer.
Le travail consiste, après avoir dressé un état des lieux de la relation familles-enseignants dans nos établissements, à réfléchir à d’autres modes de fonctionnement, d’autres instances de concertations à mettre en œuvre.