CHANTIERS DE PRODUCTION ET D’INNOVATIONS ÉDUCATIVES
Georges SANTAYANA
Au regard des problèmes rencontrés dans le domaine de l’éducation, en Nouvelle – Calédonie comme ailleurs et du contexte sociologique et administratif dans lequel notre institution évolue, il est évident que l’un des aspects incontournables de la mission de l’Enseignement catholique est de démontrer que nous sommes en capacité de proposer des solutions, sinon originales, au moins plus adaptées aux publics que nous scolarisons. En d’autres termes nous avons l’obligation d’innover non pour innover mais pour mieux répondre aux attentes et besoins des élèves et de leur famille. C’est ainsi qu’on appellera innovation ce qui est inhabituel (absent dans les structures d’enseignement formelles), inventé et mis en œuvre pour les besoins spécifiques d’un public défini ou encore afin de s’adapter à une réalité propre à un milieu social et/ou culturel donné.
Par ailleurs, nous savons que l’innovation est le plus souvent le fruit d’un travail approfondi en réponse à des obstacles ou des difficultés à surmonter et qu’à tout le moins elle requiert toujours dans un second temps un travail rigoureux de théorisation de l’expérience. C’est tout particulièrement le cas dans le champ de l’éducation si l’on veut dépasser le simple stade d’expérience isolée et passer à l’élaboration de solutions exploitables dans des cadres organisés. Il en ressort que nous devons nous astreindre à un vrai travail de recherche si l’on veut être à la hauteur de cet aspect de notre mission.
Enfin, au regard des enjeux qui déterminent la place de notre institution dans le système éducatif local, nous devons nous montrer capables d’apporter au pays et à ses enfants la contribution d’une institution qui a toujours forgé sa part d’histoire dans le creuset du don de soi et de la générosité dans le service offert à la jeunesse.
Les thèmes et problématiques des chantiers résultent donc de préoccupations touchant à l’avenir de la jeunesse à travers les orientations du Projet éducatif diocésain ainsi qu’à la mise en œuvre de la politique institutionnelle telle que présentée en fin d’année 2012.
Organisation et fonctionnement des chantiers :
L’ensemble des chantiers sera supervisé par la directrice diocésaine et le secrétariat général. Chaque chantier est assumé par un groupe de travail composé d’acteurs de légitimité diverse (chefs d’établissements, responsables éducatifs, animateurs- formateurs, membres du conseil de direction). Des pilotes de projet, nommés par la directrice diocésaine, auront pour mission de piloter ces différents chantiers dans le cadre de séminaires, tout au long des années 2013 et 2014, suivant un calendrier précis comprenant des points d’étape lors des assemblées des personnels de direction. Les actions devront être mises en œuvre à partir de la rentrée 2015, après validation par l’institution.
Neuf chantiers d’innovation éducative (CAP 2015) sont mis en place :
- « langues et cultures » : coordination de Mr P. ABEN
- « Co-éducation » : coordination de Mr V. ATTAWA.
- « Repenser le collège »: coordination de Mme S. BARETEAU.
- « La pastorale »: coordination de Mr J. LAMY.
- « Vivre ensemble et citoyenneté »: coordination de Mr D. QAEZE
- « Insertion des jeunes »: coordination de Mr Olivier DANIEL
- « Formation des chefs d’établissements »: coordination de Mr P. GALAIS.
- « Culture d’accueil en internat »: coordination de Mr F. ATTI.
- « Prospective formation post-BAC »: coordination de Mr R.TELLIEZ.